samedi 28 juin 2014

04/14 Parution de son dernier Livre


Pensée et action sociales de l'Église
De Leon XIII au Pape François
Une initiation à la Doctrine Sociale de l'Église.

"Joël Thoraval dans son livre Pensée et Action sociales de l'Église, dont le socle est la DSE, cherche à attirer l'attention des chrétiens sur leur responsabilité spirituelle concrète, dans leur vie de tous les jours, au sein de la société. Il ne s'agit pas d'une vulgarisation de la DSE mais d'une initiation à partir des textes eux-mêmes, de leur histoire, de leurs fondements, de leur application concrète et de leurs acteurs." (200 pages)

Livre paru en avril 2014 aux Éditions Parole et Silence

 
 
 
La Doctrine sociale de l'Église, c'est en priorité l'invitation à s'engager dans une démarche spirituelle pratique et quotidienne sous-entendue par une réflexion rationnelle de nature théologique et morale. Elle s'adresse à tous « les hommes de bonne volonté » qui aspirent à donner du sens à leur vie et à consacrer leur foi ou leur idéal à la qualité de leur « relation avec l'autre » dans tous les domaines de la vie sociétale : famille, travail, politique, économie, écologie...

Extrait de l'introduction du livre de Mr JoëlTHORAVAL.

 

04/09 Parution de « Avec les yeux du cœur »


Avec les Yeux du cœur
Charité et spiritualité
de Paul Josef Cardinal Cordes

 Préface de Benoit XVI

 
 C'est l'amour de Dieu pour l'homme qui nous pousse à soulager la misère. Dans le prolongement de l'encyclique Dieu est amour, ce livre pose un regard nouveau sur l'activité caritative en remontant à sa source : les structures indispensables à l'exercice de la charité dans l'Église ne peuvent que s'enraciner dans la foi en l'amour du Christ qui engage au service du prochain.

«  je me réjouis que le Cardinal Cordes reprenne et amplifie avec beaucoup de force l'impulsion que j'ai tenté de donner avec mon encyclique Deus caritas est. Je me félicite de la publication de ce live (…) je souhaite que le lecteur l'écoute avec le cœur afin qu'il y trouve une incitation à pratiquer cet amour et à approfondir sa communion avec Jésus-Christ. »
(Benoit XVI)

 Le Cardinal Paul Josef Cordes, docteur en théologie et en philosophie, est depuis 1955 président du Conseil pontifical « Cor Unum », et à ce titre responsable de la caritas du Pape et des œuvres caritatives de l'Église au niveau international.

Avec les contributions de Joël Thoraval, président d'Honneur du Secours catholique (preface à l'édition française), Jacques Turk, aumônier national du CCFD, et Udo di Fabio, juge de la Cour constitutionnelle fédérale allemande.

 Traduit de l'allemand par Michel Hourst

 

 

L'État devant le juge pénal



L'État devant le juge pénal
Débat Joël Thoraval / Pierre Truche :
Le préfet et le juge

Ancien Préfet d'ile de France de septembre 1994 à juillet 1998

et

Pierre Truche
Licencié en droit entré dans la magistrature en 1955, Successivement nommé substitut du Procureur à Arras, Dijon et Lyon. Après un passage de quatre années à l'École Nationale de la Magistrature, en tant que directeur des études, puis directeur adjoint, Pierre Truche est nommé avocat général près de la Cour d'appel de Grenoble en 1978, Procureur de la République à Marseille de 1982 à 1984, puis Procureur général à de la Cour d'appel de Lyon, en 1988 il prend la tête du Parquet général de la Cour d'appel de Paris et devient ensuite Procureur général près de la Cour de cassation de 1996 jusqu'à sa retraite en 1999.

Il sera ensuite président de la CNCDH

 

vendredi 27 juin 2014

Entretien dans le journal La Croix du 28/06/04


Entretien avec Joël Thoraval réalisé par François Vayne
 
Pour le Journal La Croix

Joël Thoraval a annoncé son départ du poste de président du Secours catholique,
lors des Journées nationales de l'association.

Pourquoi avoir choisi Lourdes pour annoncer votre départ ?

Joël Thoraval :

À Lourdes sont nos sources, c'est là que notre fondateur, Mgr Jean Rodhain, repose depuis 1977, et c'est là que s'enracine notre action de solidarité envers les plus déshérités. Pour répondre au souhait de Bernadette, la petite messagère de Lourdes, la cité Saint-Pierre du Secours catholique y accueille les pèlerins en difficulté à longueur d'année. Les grands rendez-vous de l'histoire de notre association ont traditionnellement lieu dans ce cadre, où nous venons encore de vivre nos Journées nationales. Après six ans au service du Secours catholique, j'ai donc choisi Lourdes pour passer le relais à mon successeur nouvellement élu, Jean-Pierre Richer, qui était préfet du Nord et du Pas-de-Calais, homme d'une grande foi et parfait organisateur.

 Le Secours catholique a-t-il besoin de ce retour régulier à ses sources spirituelles ?

La taille de notre association, les nécessités de gestion et d'organisation, impliquent que nous revenions souvent à Lourdes pour garder le cap fixé par Mgr Rodhain : la proximité avec les plus démunis, non pas de façon supérieure, en se penchant sur les pauvres, mais en découvrant notre propre pauvreté cachée, souvent intérieure, pour être capables d'un vrai partenariat avec les personnes en difficulté. Pendant six ans, je n'ai cessé de rappeler l'enracinement spirituel du Secours catholique.

 Vous étiez préfet de la République avant de prendre vos fonctions à la tête du Secours catholique. Vous parlez de spiritualité, est-ce un fruit de votre évolution personnelle ?

Préfet pendant environ seize ans, j'ai eu à cœur de me nourrir de la Parole de Dieu en permanence, conscient qu'un retour radical à nos sources spirituelles s'impose, notamment à ceux qui sont plongés dans l'action (1). Je reste fidèle à la lecture quotidienne de cette Parole vivante, et le Secours catholique a permis la germination de ce travail personnel sur les textes de l'Ancien et du Nouveau Testament. J'ai découvert avec bonheur la doctrine sociale de l'Église, et j'ai à cœur de relayer cette doctrine, de la faire mieux connaître. Mgr Jean Rodhain est pour moi le modèle du chrétien qui a su mettre cette doctrine en pratique : la charité en actes.

Souhaitez-vous sa béatification ?

Pour l'instant le plus important est de redécouvrir la pensée de Jean Rodhain. Beaucoup de nouveaux membres du Secours catholique doivent s'imprégner de son expérience. C'est à cela que j'ai travaillé en favorisant la publication d'ouvrages le concernant, et en engageant une recherche et une analyse de tous ses écrits, menée par un prêtre.

 Quels ont été vos grands chantiers pendant ces six années ?

J'ai voulu que nous réalisions le passage de l'assistance des personnes en difficulté à l'association, de la bienfaisance à l'accompagnement. Il fallait, en 1998, concrétiser les décisions prises par notre association à Bercy deux ans auparavant. Ma mission a été de permettre cette transformation pour que nous n'en restions pas à des formules creuses, idéologiques. J'ai cherché à être un artisan de paix, car il y avait de fortes tensions, notamment entre la structure nationale et le réseau des bénévoles. Visitant 104 délégations sur 106, j'ai voulu écouter, rencontrer les équipes, l'évêque, le préfet, tisser des liens entre tous, faire passer un souffle et circuler le sang dans le grand corps du Secours catholique.

De plus, un comité national des bénévoles a été créé pour représenter les 68 000 personnes qui donnent de leur temps et de leur argent au service des autres, et sans lesquelles rien ne serait possible dans l'association. Ils sont notre force, car ils assurent l'action de proximité, or il n'y avait pas encore de service du bénévolat au siège du Secours catholique. De même, j'ai suscité un comité des donateurs et j'espère qu'il y aura une structure de ce type dans chaque délégation, car nous ne serions rien sans le soutien fidèle d'un million de donateurs, petits donateurs souvent, et fidèles pour 500 000 d'entre eux. Enfin, j'ai élaboré la «règle» du Secours catholique, afin de clarifier les procédures et ainsi de ramener la paix, la justice, l'équité.

 Un regret, avant de quitter vos fonctions ?

La communication est bien organisée dans l'association, au plan théorique et technique, mais il reste beaucoup à faire pour rejoindre les extrémités du réseau, et informer vraiment les bénévoles. D'autre part, il y a toujours des résistances à vivre l'association et l'accompagnement des personnes en difficulté, telle que nous le proposons ; je crois que cela vient en partie d'une méconnaissance de la doctrine sociale de l'Église, qu'il nous faut de toute urgence approfondir (2). Le plus difficile est de se convertir en acceptant sa propre pauvreté, humblement, pour un dialogue réel avec ceux qui sont en difficulté.

Recueilli par François VAYNE

 1) Parle Seigneur, ton serviteur écoute, de Joël Thoraval, vient d'être réédité (Cerf/Parole et Silence, 848 p., 35 euros).

(2) Charité à cœur ouvert, entretiens de Joël Thoraval avec Jacqueline Dornic, préface du cardinal Etchegaray (Cerf, 188 p., 19 euros). ***

 

Article de France Catholique du 16 mai 2014


Article de France Catholique
Propos recueillis par Brigitte PONDAVEN
 paru dans numéro 3399 du16 mai 2014

 
Extrait de l'article et du livre de Joël Thoraval « Pensée et action sociales de l'Église » page 120

 «  Aux « JMJ » de Rio de Janeiro, le pape François pose un certain nombre de principes en cohérence avec la Doctrine sociale. La première orientation est celle du dialogue et de la rencontre dans la vie en société : « Ayez le courage d'aller à contre-courant de cette culture maniaque de l'efficacité... Face à la culture de l'exclusion, du rebut, nous sommes appelés à promouvoir la culture de la rencontre... et le dialogue avec le monde actuel. »

« il n'y a pas de frontières; il n'y a pas de limites... N'ayez pas peur d'aller et de porter le Christ en tout milieu, jusqu'aux périphéries existentielles. »

La seconde orientation est celle de la solidarité et de la fraternité : « La solidarité et la fraternité sont les éléments qui rendent notre civilisation vraiment humaine... Porter l'Évangile, c'est porter la force de Dieu pour arracher et démolir le mal de la violence, pour détruire et abattre les barrières de l'égoïsme, de l'intolérance et de la haine. » Enfin, solidarité et fraternité doivent être vécues dans un esprit de réconciliation et de service : « Allez sans peur, pour servir... Il n'y a pas de frontières; il n'y a pas de limites... Soyez instruments de réconciliation... »
 
 
Sur les 5 pages de l'article, la page 12 est consacrée, en conclusion à la « Doctrine sociale de l'Église : Et la politique ? », rédigée par Luc Phaneuf de la revue canadienne « La vie est belle »

 

Loi 2007-292 sur l'indépendance de la CNCDH


Grâce à l'action de  Mr Joël Thoraval, Président de la Commission Consultative Nationale des Droits de l'Homme, en exercice, une Loi sera votée à l'Assemblée Nationale lors de la séance du mardi 6 février 2007.

Ce projet de loi sera adopté il faut le noter à l'UNANIMITE.

Ce projet de loi passera au Sénat le 14 février 2007, et fera l'objet d'une promulgation le 5 mars 2007.

 Extrait des débats au Sénat :

1. Une composition gage de compétence

Comme l'a indiqué M. Joël Thoraval, Président de la CNCDH, entendu par votre rapporteur, la Commission est un lieu privilégié d'échanges entre des femmes et des hommes d'expériences riches et diverses : représentants d'ONG et de confédérations syndicales, personnalités qualifiées, experts siégeant dans les instances internationales, Médiateur de la République, parlementaires, représentants du Premier ministre et des ministres.

Cette composition, qui répond au souci d'assurer le « pluralisme des convictions et opinions »4(*), permet d'engager un dialogue fructueux entre l'Etat et la société civile et garantit la qualité des échanges. Si les membres de la Commission cherchent, sur tous les sujets, à rapprocher les points de vue, ils sont, avant tout, animés par le désir de promouvoir la cause des droits de l'homme. Comme l'a déclaré M. Joël Thoraval lors de son audition, « Si le consensus est recherché, ce ne peut être sur des bases médiocres ; la défense des droits de l'homme ne le tolérerait pas. »

http://www.assemblee-nationale.fr/

 
 Compte rendu de la séance du 14 février 2007 au Sénat
 

jeudi 26 juin 2014

Interview de Mr Joël THORAVAL par Catherine NAY


Article réalisé par Catherine NAY, pour le FIGARO MAGAZINE,
paru dans le numéro du samedi 21 octobre 2000, page 57 et 58
« Rayonner la charité chrétienne, mais sans prosélytisme... »
 Interview par Catherine NAY de Mr Joël THORAVAL,
Président National du Secours catholique depuis juillet 1998,
après avoir été Préfet d'Ile de France de Septembre 1994 à juillet 1998.


« Il vaut mieux planter un pommier que de distribuer cent kilos de pommes »



 Réponses aux questions suivantes :
-        Après avoir, comme préfet, mené une brillante carrière au service de l'État, comment décide-t-on de se consacrer au Secours catholique ?
-        Aviez-vous cette foi-là dès votre plus jeune age ?
-        Diriez-vous que beaucoup de préfets partage votre façon de voir, dans l'exercice de leur fonction ?
-        Concrètement quelle a été votre démarche ?
-        Est-ce une activité entièrement bénévole ?
-        Lorsque vous vous exprimez en public au nom du secours catholique, sur quoi centrez-vous votre discours ?
-        A quels publics vous adressez-vous ?
-        Qu'entendez-vous par « alliance » ?
-        Tout le monde connait le Secours catholique, mais bien peu de gens savent ce qu'il recouvre... ?
-        Votre rôle est-il celui d'un gestionnaire ou d'un animateur ?
-        Comment recrutez-vous les bénévoles ?
-        Qu'attendez-vous des bénévoles ?
-        Au niveau international, comment le secours catholique agit-il ?
-        Vous apportez aussi une aide structurelle...
-        Pourquoi avez-vous décidé de sortir de votre silence ?
-        Cette mission fait-elle de vous un homme heureux ?

Oui, car malgré le poids des contraintes, j'ai toujours été un homme libre.
C'est cela le bonheur.