Le Secours catholique
Créé en 1946 par l'abbé Rodhain dans un pays
fortement marqué par cinq années de guerre, le Secours catholique, reconnu
d'utilité publique en 1962, lutte contre toutes les formes d'exclusion et
milite pour la justice sociale.
L'association compte 106 délégations diocésaines,
dont 4160 équipes locales mobilisent 68 700 bénévoles.
Service d'Église depuis plus de cinquante ans, la
politique du Secours catholique se décline en trois points : faire rayonner le
message chrétien de charité, apporter des solutions concrètes aux situations de
pauvreté et promouvoir, dans un réseau ouvert a tous, la place et la parole des
pauvres.
Edmond Michelet : un chrétien en politique (Xavier Patier)
Une politique du chrétien Mauriac (Sébastien Lapaque)
Simone Weil et la critique des idole (Daniel Cadrin)
Éditorial
de FR. Philippe Verdin
« Aujourd'hui
encore une fois, nos concitoyens regardent avec défiance l'univers de la
politique. Les analystes énumèrent à satiété les causes de cette suspicion pour
la chose publique.
Ce qu'on peu appeler au mieux un désintérêt inquiète légitimement les responsables religieux. Les évêques français ont jugé urgent de rappeler avec Thomas d'Aquin et le concile Vatican II, dans la déclaration Réhabiliter la politique, que la politique est le champ le plus vaste de la charité. Les chrétiens ne doivent pas déserter ce champ d'action privilégié du service du bien commun. Plus que jamais une réflexion et un engagement inspirés par la règle des béatitudes dans les domaines sociaux, syndicaux culturels, éducatifs, associatifs et législatifs sont nécessaires, puisque rien de ce qui regarde le développement de l'homme ne saurait être étranger au souci du chrétien. L'usure des doctrines et des hommes politiques, qui ne survient plus au temps d'une saison publicitaire, les réclame. Les exemples pas si lointains d'Edmond Michelet et de François Mauriac les encouragent.
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« L'homme public dans le monde » et sa rencontre avec la Bible
« Pratique
de la foi et vie publique sont à première vue difficilement conciliables. Le
militaire est confronté aux lois de la guerre, le diplomate à la raison d'État,
le magistrat aux contingences du droit, le financier aux règles du Trésor. Le
ministre, le parlementaire, l'élu local sont respectivement liés par la
solidarité gouvernementale, la ligne politique arrêtée par son parti et les
nécessités propres à la nature de son mandat. Les fonctionnaires d'autorité,
tels que les préfets et les sous-préfets, sont plus que d'autres liés par leur
devoir de réserve et le respect des directives reçues. La primauté de la loi,
le principe de laïcité, la diversité des partenaires et de leur sensibilité
philosophique, politique et personnelle. Impliquent retenue et discrétion. Les
enseignements de l'histoire, le poids de la tradition républicaine, la
déontologie des grands corps de l'État et de la fonction publique dans son
ensemble conduisent à une neutralité sans faille. »
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« Le métier préfectoral, métier public s'il en est, est donc une vocation ouverte au monde et aux hommes. Mais, même s'il est exercé dans un société laïque, il n'exclut pas, bien au contraire, un enracinement spirituel personnel dont je n'ai pris conscience qu'au fil du temps. Deux éléments liés l'un à l'autre ont « porté » cette réflexion : des questionnements incessants et une souffrance intérieure devant la banalisation du spirituel. Les questionnements sont liés à la nature de mes études initiales (les sciences politiques et le droit), à l'actualité internationale de cette deuxième moitié du XXe siècle (guerre 1939-1945 et ses horreurs, guerre froide, décolonisation), aux transformations de la société française (guerre d'Algérie vécue sur le terrain, 1968, crise économique) et au bouleversement des valeurs et des repères jusqu'au sein de la cellule familiale. Pour mieux comprendre, je me suis attaché à approfondir les grandes périodes de l'histoire puis les idées philosophiques. En vain. En fait, je découvrais progressivement et je mesurais de plus en plus l'intensité d'une souffrance personnelle, partagée en couple avec mon épouse, devant la banalisation du sacré, le recul du spirituel et une sorte d'agonie de la perception de Dieu. »
Page 442
La force unifiante de la Bible : la vie dans le monde et la vie intérieure vécues dans le Christ
« On comprend ainsi qu'entre le service de l'État et celui du Secours catholique, il n'y a qu'un pas à franchir, marqué par un trait d'union, celui du regard tendu vers l'homme blessé. Ainsi, la vie publique favorise une contemplation de Dieu dans son mystère et dans la souffrance du monde, en méditant sans cesse la sacrifice rédempteur du Serviteur souffrant qui a pris sur ses épaules cette souffrance scandaleuse pour en libérer une humanité déchue, désorientée, et pourtant avidement désireuse de lumière et de paix. »
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La vie spirituelle En politique
des Éditions du Cerf en 1999
Extraits
des Éditions du Cerf en 1999
Extraits
Les hommes politiques ont -ils une âme ? (Roger
Fauroux)
Engagement de l'homme public et chemin de vie
intérieure (Joël Thoraval)Edmond Michelet : un chrétien en politique (Xavier Patier)
Une politique du chrétien Mauriac (Sébastien Lapaque)
Simone Weil et la critique des idole (Daniel Cadrin)
Ce qu'on peu appeler au mieux un désintérêt inquiète légitimement les responsables religieux. Les évêques français ont jugé urgent de rappeler avec Thomas d'Aquin et le concile Vatican II, dans la déclaration Réhabiliter la politique, que la politique est le champ le plus vaste de la charité. Les chrétiens ne doivent pas déserter ce champ d'action privilégié du service du bien commun. Plus que jamais une réflexion et un engagement inspirés par la règle des béatitudes dans les domaines sociaux, syndicaux culturels, éducatifs, associatifs et législatifs sont nécessaires, puisque rien de ce qui regarde le développement de l'homme ne saurait être étranger au souci du chrétien. L'usure des doctrines et des hommes politiques, qui ne survient plus au temps d'une saison publicitaire, les réclame. Les exemples pas si lointains d'Edmond Michelet et de François Mauriac les encouragent.
Texte de Joël Thoraval :
« Comment
s'engager au service de l'État comme préfet pendant tant d'années
et méditer durant dix-sept ans les textes de la Bible ? Est-ce possible de
concilier l'exercice quotidien de autorité. Les aléas de la vie politique, le
devoir de réserve, le poids des obligations, les impératifs d'emploi du temps,
les conventions de la vie mondaine et les tentations du carriérisme avec une
réflexion sereine sur les Écritures ? Plus largement, peut-on conduire une vie
spirituelle authentique sous les feux
croisés de l'urgence, de l'agitation et des exigences souvent futiles de
la vie dans le monde, qui plus est, dans le monde politique ?Page 439
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« Le métier préfectoral, métier public s'il en est, est donc une vocation ouverte au monde et aux hommes. Mais, même s'il est exercé dans un société laïque, il n'exclut pas, bien au contraire, un enracinement spirituel personnel dont je n'ai pris conscience qu'au fil du temps. Deux éléments liés l'un à l'autre ont « porté » cette réflexion : des questionnements incessants et une souffrance intérieure devant la banalisation du spirituel. Les questionnements sont liés à la nature de mes études initiales (les sciences politiques et le droit), à l'actualité internationale de cette deuxième moitié du XXe siècle (guerre 1939-1945 et ses horreurs, guerre froide, décolonisation), aux transformations de la société française (guerre d'Algérie vécue sur le terrain, 1968, crise économique) et au bouleversement des valeurs et des repères jusqu'au sein de la cellule familiale. Pour mieux comprendre, je me suis attaché à approfondir les grandes périodes de l'histoire puis les idées philosophiques. En vain. En fait, je découvrais progressivement et je mesurais de plus en plus l'intensité d'une souffrance personnelle, partagée en couple avec mon épouse, devant la banalisation du sacré, le recul du spirituel et une sorte d'agonie de la perception de Dieu. »
Page 442
La force unifiante de la Bible : la vie dans le monde et la vie intérieure vécues dans le Christ
« On comprend ainsi qu'entre le service de l'État et celui du Secours catholique, il n'y a qu'un pas à franchir, marqué par un trait d'union, celui du regard tendu vers l'homme blessé. Ainsi, la vie publique favorise une contemplation de Dieu dans son mystère et dans la souffrance du monde, en méditant sans cesse la sacrifice rédempteur du Serviteur souffrant qui a pris sur ses épaules cette souffrance scandaleuse pour en libérer une humanité déchue, désorientée, et pourtant avidement désireuse de lumière et de paix. »
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Article réalisé par Catherine NAY, pour le
FIGARO MAGAZINE,
paru dans le numéro du samedi 21 octobre 2000,
page 57 et 58
« Rayonner la charité chrétienne, mais
sans prosélytisme... »
La CNCDH
Extrait du Livre Disponible à la documentation Française
Lettre de mission
Ministère des solidarités, de la Santé et de la
FamilleMonsieur le Président,
« La conférence de la famille 2005 se réunira
au printemps prochain sous la présidence du premier ministre. Les thèmes de
cette conférence en seront, d'une part les enjeux démographiques, d'autre part
la protection de l'enfant vis-à-vis de l'internet.
L'essor
de l'internet en France est un facteur de développement, d'intégration sociale
et d'enrichissement, incontestable. Pour autant, ce nouveau média peut également
se révéler être un important vecteur de violences faites à l'égard des enfants.
Ces agressions prennent diverses formes : apologie de la violence, du suicide,
de l'anorexie, du racisme, ou encore sollicitations et propos à caractère
sexuel pour ne citer que les plus courantes.Dans cette perspective, j'ai souhaitée vous confier la présidence d'un groupe de travail sur la protection de l'enfant et les usages de l'internet. Vous serez assisté d'un rapporteur, monsieur Olivier PERALDI, Adjoint au Délégué interministériel à la famille. Le groupe de travail réunira toutes les parties concernées et aura pour principales missions :
- d'établir l'état des besoins et des attentes des familles quant à l'environnement de l'internet ;
- de définir les outils et conditions nécessaires à une pratique sécurisée de l'internet par les enfants et à l'exercice des responsabilités parentales afférentes.
Les mesures retenues par le Premier ministre seront destinées à apporter des réponses concrètes à la situation actuelle.
Philippe
DOUSTE-BLAZY
Monsieur Joël THORAVAL
Président de la Commission nationaleconsultative des Droits de l'Homme
75007 Paris
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Nomination de Mr Joël Thoraval
Il indique que la Commission pourra jouer pleinement de son rôle de
conseil et qu’elle sera saisie de tous les projets du Gouvernement, dès lors
qu’ils auront une incidence directe sur les droits fondamentaux que les
citoyens se sont vus reconnaître par les lois et par les traités internationaux
ratifiés par la France.
M. Joël Thoraval, a été nommé à la présidence de
la Commission.
L'institution
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Remise
du rapport de la Commission Nationale Consultative des Droits de
l'Homme sur l'antisémitisme, le 21 mars 2005.
Journal de France 2 de David Pujadas
Document
: ina.fr
A l'Hôtel Matignon à Paris, la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme a remis aujourd'hui son rapport annuel au Premier Ministre Jean-Pierre RAFFARIN. La hausse des actes racistes et antisémites atteint un niveau exceptionnel en 2004. Reportage illustré de la remise du rapport au premier ministre, d'images de dégradations antisémites et de séquences d'écoliers sensibilisés à la problématique du racisme. Joël THORAVAL, Président de la Commission Nationale consultative des droits de l'homme, s'exprime sur l'aggravation des violences et la banalisation des menaces.
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3ème
forum mondial des droits de l'homme
Nantes
le 30 juin 2008
Avec
la participation entre-autres de
Jean
Marc Ayrault : Député maire de Nantes
Stéphane
Hessel
Rama
Yade : Secrétaire d'État aux droits de l'homme
Martine
Roure : Vice-présidente du parlement européen
Souhayr
Belhassen : Avocate tunisienne, présidente de la fédération
Internationale des droits de l'homme (FIDH)
Pierre
Sané : Sous-directeur général de l'UNESCO pour les sciences
humaines et sociales
Joël
Thoraval : Président de la Commission national consultative des
droits de l'homme
Voir
le site suivant :
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La
déclaration des droits de l'homme (1948-2008) : réalité d'un idéal
commun ?
Strasbourg 16/17 octobre 2008
Colloque
international organisé par
la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH)
et le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe
la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH)
et le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe
Jeudi
16 et vendredi 17 octobre 2008
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Le
journal du Médiateur de la République Novembre/décembre 2004 N0 4
Le
médiateur de la République : Jean Paul DELAVOYE
Le
long cheminement des droits de l'homme
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