L’attention de
l'Église pour l’écologie n’est pas anecdotique,
il est au cœur de sa spiritualité et de son éthique.
I /
Dès les premiers versets de la Genèse la Bible révèle les liens
indivisibles entre l’homme, la Création et Dieu. (Gn 1et 2)
2 / A l’époque contemporaine, face à l’évolution
accélérée du monde, les différents Papes portent témoignage.
-
Pie XII déclare : « Tout l’empire de la
nature est ordonné à la conservation de
l’homme » (RM 19)
-
Vatican II : le Concile met en garde le monde face à un progrès sans frein.
- Paul VI dans Populorum progressio (1967) et
Octogesima adveniens (1971) préconise un humanisme plénier tendant vers un développement solidaire, affirme que
la maitrise de l’environnement passe par celle du développement; il dénonce les
ambiguïtés du « progrès »
-
Jean-Paul II dans Sollicitudo rei socialis(1987) affirme que le développement
doit tenir compte de la nature de chaque être et de ses liens mutuels dans un
système ordonné qui est le cosmos.
Dans Centesimus annus (1991) il
rappelle le fondement théologique de
l’écologie, appelle de ses vœux « une économie sociale » (maitrise des
conditions du travail) et une « écologie humaine » à propos de la sauvegarde
des conditions morales et de l’urbanisation
-
Benoit XVI pour sa part, dans Caritas in Veritate (2009),élargit le champ de
réflexion et parle d’« écologie de
l’homme »
3 / Le Pape François, bien sûr, dans « Laudato
si’ » s’insère dans cette tradition. Dès la Messe d’inauguration de son
Pontificat le 19 mars 2013 il déclare « Nous sommes gardiens de la Création, du
dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l’autre, de l’environnement
»
« LAUDATO SI ‘ » est le fruit par excellence de
cette tradition pontificale attentive à l’environnement et à l’économie dans
une perspective féconde
au service de
l’homme acteur du plan divin.
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